Insuffisances.
Le financement des collectivités locales en rade. Un grand quotidien national se fait l’écho du fait que, depuis le début de cette année, les crédits bancaires qui financent l’investissement (et, par conséquent, la croissance économique) sont à l’arrêt. Le robinet du crédit est fermé ou, dans le meilleur des cas, à peine ouvert. Philippe Laurent, maire (divers droite) de Sceaux et Président de la commission des finances de l’Association des Maires de France, demande que l’Etat intervienne notamment en ouvrant de nouveaux prêts d’urgence par la Caisse des Dépôts et Consignations : « Il y a des investissements importants difficilement différables, de long terme ou adossés à des subventions. L’Etat, obnubilé par la dette, doit soutenir la dépense publique lorsqu’elle finance l’investissement. »
Au menu d’une prochaine réunion des élus cantonaux, je souhaite inscrire les questions particulièrement prégnantes de la mobilité en milieu rural et des conditions de l’accueil de la petite enfance.
En ce 8 février, une pensée solennelle pour les victimes de la répression d’une rare violence -le 8 février 1962, au métro Charonne- alors que 60 000 manifestants défilaient contre les attentats de l’OAS.
L’Union Nationale de l’Apiculture de France -avec de nombreuses autres organisations- s’inquiète de l’autorisation de culture en plein champ du maïs OGM Mon 810, de ses conséquences sur la qualité du miel et sur le fait qu’un miel marqué par la présence de pollen de ce maïs est impropre à la consommation. Question de fond qui nécessite que toutes les précautions soient prises : en février 2011, un rapport de l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) avait démontré certaines insuffisances des tests actuellement demandés au niveau européen dans le cadre de l’évaluation de la toxicité des OGM. Pourquoi passer outre ?