Réceptifs...

  Réunion lundi soir à Pont-sur-Yonne au sujet de la future mise en place des rythmes scolaires, à l’invitation des instances de l’Education Nationale. Il s’agit d’inciter les collectivités à proposer rapidement leur projet d’organisation du temps scolaire.

Discours bien rôdé. Les attendus de la réforme. Les journées des écoliers français trop longues…

Dit au passage, cette donnée (celle de la longueur des journées d’écolier) en masque une autre : le nombre total d’heures d’instruction par an, en France est en recul et, dorénavant, en-dessous de la moyenne des pays de l’OCDE. En clair, les écoliers français, en une année,  vont moins longtemps à l’école qu’un écolier Australien, Islandais, Norvégien ou Anglais… (*). Mais pourquoi donc s’obstiner en haut lieu à refuser de voir cette réalité ?

Intrusion de la réalité : un collègue relate comment se mettent en place les nouveaux rythmes scolaires dans sa petite école. On y sent de la passion et une bonne volonté manifeste. Il raconte aussi comment, pour recruter, pour payer les intervenants nécessaires à l’encadrement des « Temps d’Activités Péri éducatives », il rencontre des difficultés de la part de l’administration -et du Trésor Public en particulier- peu enclins à s’abstraire des cadres rigides des procédures en vigueur. On perçoit dans ses propos autant d’incompréhension que d’agacement.

Je me demande si les chronobiologistes ne devraient pas mener une étude afin de connaître précisément les heures où tout ce beau monde est vraiment « réceptif »…

(*) Source : « Regards sur l’Education 2013, Les indicateurs de l’OCDE ».   

Réunion lundi soir à Pont-sur-Yonne au sujet de la future mise en place des rythmes scolaires, à l’invitation des instances de l’Education Nationale. Il s’agit d’inciter les collectivités à proposer rapidement leur projet d’organisation du temps scolaire.

Discours bien rôdé. Les attendus de la réforme. Les journées des écoliers français trop longues…

Dit au passage, cette donnée (celle de la longueur des journées d’écolier) en masque une autre : le nombre total d’heures d’instruction par an, en France est en recul et, dorénavant, en-dessous de la moyenne des pays de l’OCDE. En clair, les écoliers français, en une année,  vont moins longtemps à l’école qu’un écolier Australien, Islandais, Norvégien ou Anglais… (*). Mais pourquoi donc s’obstiner en haut lieu à refuser de voir cette réalité ?

Intrusion de la réalité : un collègue relate comment se mettent en place les nouveaux rythmes scolaires dans sa petite école. On y sent de la passion et une bonne volonté manifeste. Il raconte aussi comment, pour recruter, pour payer les intervenants nécessaires à l’encadrement des « Temps d’Activités Péri éducatives », il rencontre des difficultés de la part de l’administration -et du Trésor Public en particulier- peu enclins à s’abstraire des cadres rigides des procédures en vigueur. On perçoit dans ses propos autant d’incompréhension que d’agacement.

Je me demande si les chronobiologistes ne devraient pas mener une étude afin de connaître précisément les heures où tout ce beau monde est vraiment « réceptif »…

(*) Source : « Regards sur l’Education 2013, Les indicateurs de l’OCDE ».