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Jean-Jacques PERCHEMINIER -

22 octobre

21 Octobre 2013, 14:48pm

Publié par JJacques Percheminier

Alors que l’on se souviendra des 27 résistants fusillés à Châteaubriand (22 octobre 1941), parmi lesquels Guy Môquet. Que l’on songera aussi aux 21 autres fusillés à Nantes et au Mont Valérien, le même jour. Aux 50 autres passés par les armes à Souges deux jours plus tard.
Alors qu’ici et maintenant des nuages s’amoncellent. Que l’extrême droite se nourrit chaque jour de l’air du temps...

Ces quelques vers dédiés à mon père.
La France est belle quand elle ne renonce pas…

« J’entends les mots j’entends les cris des loups
Ils ont longtemps rampé
Ils sont dorénavant quasi debout

J’entends les cris je lis les mots des loups
Ils ont écrit travail famille patrie sur un 
Mur à Lyon

O Fernand Fernand mon père tu avais
Dans les années de glace pris le maquis pour
Chasser chemises noires et gangrène brune
Qu’avons-nous fait pour à ce point échouer
Nos frères sont comme aveugles et sourds
Les loups sont de retour les voilà qui montent à la tribune

Ils ont la haine pour unique boussole
Ne distinguent pas un Fa d’un Sol 
Ils n’ont pour toute symphonie que des bottes le bruit

Ils ont ajouté au Juif le Rom et le Musulman ils
Ont rayé l’ humain de leur vocabulaire
Ils marchent sur Paris

Auschwitz Oradour Buchenwald sont sans
Trace dans leur mémoire Ils parlent d’un horizon
De violence et de larmes

O mon père Fernand mon père tu avais
Avec la Résistance pris les armes pour 
Chasser la peste, hâter l’éclosion des Jours Heureux
Ils sont là aujourd’hui qui désignent à la misère
De malheureux et innocents coupables Ils sont là
Sans honte à peine masqués pour attiser de piètres braises 

Ecoutez seulement l’écho de leurs paroles
C’est dans la boue qu’ils traînent notre France
Ils nous promettent une camisole

Les temps sont à nos portes les heures viennent
Finies les passions à la petite semaine 
Trempons nos plumes à la fontaine

Les heures viennent voici le grand tournant
Repoussons les poseurs de chaînes
La Liberté n’est pas à terre ô mon père ô Fernand »

 

 

   

Alors que l’on se souviendra des 27 résistants fusillés à Châteaubriand (22 octobre 1941), parmi lesquels Guy Môquet. Que l’on songera aussi aux 21 autres fusillés à Nantes et au Mont Valérien, le même jour. Aux 50 autres passés par les armes à Souges deux jours plus tard.
Alors qu’ici et maintenant des nuages s’amoncellent. Que l’extrême droite se nourrit chaque jour de l’air du temps...

Ces quelques vers dédiés à mon père.
La France est belle quand elle ne renonce pas…

« J’entends les mots j’entends les cris des loups
Ils ont longtemps rampé
Ils sont dorénavant quasi debout

J’entends les cris je lis les mots des loups
Ils ont écrit travail famille patrie sur un 
Mur à Lyon

O Fernand Fernand mon père tu avais
Dans les années de glace pris le maquis pour
Chasser chemises noires et gangrène brune
Qu’avons-nous fait pour à ce point échouer
Nos frères sont comme aveugles et sourds
Les loups sont de retour les voilà qui montent à la tribune

Ils ont la haine pour unique boussole
Ne distinguent pas un Fa d’un Sol 
Ils n’ont pour toute symphonie que des bottes le bruit

Ils ont ajouté au Juif le Rom et le Musulman ils
Ont rayé l’ humain de leur vocabulaire
Ils marchent sur Paris

Auschwitz Oradour Buchenwald sont sans
Trace dans leur mémoire Ils parlent d’un horizon
De violence et de larmes

O mon père Fernand mon père tu avais
Avec la Résistance pris les armes pour 
Chasser la peste, hâter l’éclosion des Jours Heureux
Ils sont là aujourd’hui qui désignent à la misère
De malheureux et innocents coupables Ils sont là
Sans honte à peine masqués pour attiser de piètres braises 

Ecoutez seulement l’écho de leurs paroles
C’est dans la boue qu’ils traînent notre France
Ils nous promettent une camisole

Les temps sont à nos portes les heures viennent
Finies les passions à la petite semaine 
Trempons nos plumes à la fontaine

Les heures viennent voici le grand tournant
Repoussons les poseurs de chaînes
La Liberté n’est pas à terre ô mon père ô Fernand »

 

 

 

22 octobre
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M
frissons
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